L'éco-anxiété, ou l'impact du changement climatique sur la santé mentale

Si vous lisez cet article, c’est sûrement que le terme d’éco-anxiété vous parle, mais que vous aimeriez en savoir un peu plus. Vous êtes au bon endroit !
Arsayo a conscience que l’écologie et l’engagement pour préserver notre écosystème peuvent avoir certaines conséquences malsaines sur notre santé mentale. Afin de limiter celles-ci et de continuer à agir sans se rendre malade, nous allons tout vous expliquer.
Aussi appelée la dépression verte ou encore la solstagie, l’éco-anxiété se définit par le sentiment de peur et de détresse chronique concernant les problématiques environnementales, comme le dérèglement climatique.
Nous pourrions croire que cette nouvelle forme d’anxiété est apparue en même temps que la surinformation, les réseaux sociaux ou encore l’utilisation massive d’Internet… Détrompez-vous ! C’est en 1996 que cette notion est utilisée pour la première fois, par Véronique Lapaige, médecin-chercheur en santé mentale et publique.
Cependant, depuis quelques années, les cas d’éco-anxieux se font de plus en plus nombreux, et la conséquence de cette augmentation est sans aucun doute la forte médiatisation du dérèglement climatique (épuisement des ressources, extinctions d’espèces…).
Qui sont les plus touchés, les plus sensibles à ce phénomène ? Les jeunes, et les plus sensibles. Nous l’avons constaté ces dernières années, la crise climatique est un sujet mondial. Cependant, elle semble d’autant plus concerner les jeunes, car il s’agit de leur propre futur : Des grèves scolaires et marches pour le climat ont été organisées tous les jeudis et vendredis depuis 2018 : elles ont rassemblé des milliers de jeunes et adolescents dans les rues en France et dans le monde ! On estime qu’environ 85% des 15-30 ans se sentent concernés par le sujet du climat.
La représentante de la jeunesse engagée pour le climat elle-même, Greta Thunberg, s’était confiée au New York Times, concernant des phases de dépression lors de sa prise de conscience sur l’environnement.
Mais pas d’inquiétude, il existe bien évidemment des solutions afin de soulager vos angoisses.
- Des livres traitent très bien le sujet, comme « Rester écolo sans finir dépressif » de l’auteure Laure Noualhat.
- S’entourer de médias et personnes bienveillantes, qui ne traitent pas l’actualité comme une fatalité et qui savent également souligner les progrès et les bonnes nouvelles concernant le climat.
- Dans “éco-anxiété” on retrouve : l’anxiété. Pour vous aider à calmer celle-ci, des méthodes comme la méditation, un suivi chez un.e sophrologue, un.e psychologue ou encore un.e hypno thérapeute pourraient vous aider.
- En parler. Ouvrir le débat avec votre entourage et écouter les points de vue des autres pourrait vous aider à avancer, sans rester trop focaliser sur le négatif.
- Déconnecter. Parfois, lorsque la charge mentale est trop lourde, la solution peut être de tout couper. 24h, 48h ou plus sans les notifications de votre magazine écologique préféré vous aiderait sûrement à vous apaiser.
Et voilà, vous savez tout. L’engagement pour une cause, aussi belle soit elle, ne doit en aucun cas devenir néfaste pour vous. Et rassurez-vous, vous êtes loin d’être le.a seul.e à ressentir de l’anxiété concernant le climat !
Afin de terminer cet article, toute l’équipe d’Arsayo aimerait vous dire qu’elle est fière de vous. Votre implication pour la planète est précieuse. N’oubliez pas que l’éco-anxiété est avant tout due à une prise de conscience de la situation climatique mondiale, vous êtes donc sur la bonne voie pour faire changer les choses !